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Parasites intestinaux : comment s’en débarrasser naturellement

Parasites intestinaux : comment s’en débarrasser naturellement 1080 1080 Laetitia Raibon
Laëtitia Raibon Naturopathe Deux-Sèvres

Par Laëtitia RAIBON, votre naturopathe

Parasites intestinaux maladies

Les parasites intestinaux sont bien plus fréquents qu’on ne l’imagine. Invisibles, discrets, parfois silencieux, ils s’installent dans notre système digestif et le perturbent de manière insidieuse. Dans une approche naturopathique, leur présence peut expliquer de nombreux troubles chroniques : digestion lente, fatigue persistante, irritabilité, intolérances alimentaires, voire difficultés à retrouver un équilibre malgré une bonne hygiène de vie.

Comprendre leur rôle et apprendre à s’en libérer naturellement peut représenter une étape clé vers la régénération du système digestif, la restauration du microbiote et le retour à une vitalité stable.

Que sont les parasites intestinaux ?

Les parasites intestinaux sont des organismes vivants — vers ou protozoaires — qui vivent aux dépens de leur hôte. Logés dans l’intestin grêle ou le côlon, ils se nourrissent de nutriments essentiels et libèrent des toxines qui fragilisent les muqueuses et déséquilibrent la flore intestinale.

Chez l’humain, leur présence n’est pas forcément synonyme de maladie, mais lorsque le terrain intestinal s’affaiblit, ces organismes prolifèrent et deviennent pathogènes. C’est souvent à ce moment-là que des symptômes chroniques apparaissent, parfois sans qu’on fasse le lien avec une origine parasitaire.

Parasites courants : oxyures, giardia, ascaris

Les oxyures sont de petits vers blancs souvent observés chez les enfants. Ils provoquent de fortes démangeaisons anales la nuit, perturbant le sommeil et l’équilibre nerveux.

La giardia est un protozoaire microscopique qui adhère à la muqueuse de l’intestin grêle. Elle perturbe l’assimilation des nutriments et peut provoquer diarrhées, ballonnements, nausées et perte de poids.

Les ascaris, vers ronds pouvant atteindre plusieurs centimètres, vivent dans l’intestin et consomment une partie des nutriments. Leur présence peut engendrer des douleurs abdominales, une sensation de ventre gonflé et une fatigue constante.

D’autres formes existent : ténias, trichures, ankylostomes ou blastocystis hominis. Tous peuvent perturber la digestion et entretenir un état inflammatoire bas grade dans l’intestin.

Comment ils se transmettent ?

Les parasites se transmettent principalement par la voie oro-fécale : ingestion d’eau contaminée, d’aliments crus, mal lavés ou insuffisamment cuits, mais aussi contact avec des surfaces infectées ou des animaux domestiques.

Les sushis, fruits de mer, crudités ou viandes insuffisamment cuites peuvent être vecteurs. Les voyages à l’étranger, notamment dans les zones tropicales, augmentent le risque d’exposition.

Un terrain digestif fragilisé, un microbiote déséquilibré, une hypochlorhydrie (manque d’acide gastrique) ou une perméabilité intestinale accentuent la vulnérabilité. Dans ce cas, les parasites trouvent un environnement favorable à leur installation.

Parasites intestinaux dégats

Symptômes d’une infestation parasitaire

Les symptômes peuvent être évidents ou passer totalement inaperçus. C’est pourquoi de nombreuses parasitoses restent chroniques, parfois pendant des années, sans diagnostic clair. Leur impact est alors global : digestif, nerveux, immunitaire.

Troubles digestifs, fatigue, démangeaisons

Les premiers signes touchent souvent la sphère digestive : ballonnements, éructations, alternance diarrhée/constipation, douleurs abdominales, nausées ou perte d’appétit.
Une fatigue persistante, inexpliquée, accompagne souvent ces symptômes. Le corps s’épuise à lutter contre cette charge toxique continue.

Les démangeaisons anales nocturnes sont caractéristiques, mais d’autres manifestations cutanées peuvent apparaître : éruptions, urticaires, eczéma récurrent. Ces signes témoignent souvent d’une surcharge hépatique ou d’une élimination incomplète des toxines parasitaires.

Difficulté à prendre du poids, troubles du sommeil

Certaines personnes, malgré une alimentation équilibrée, peinent à prendre du poids. Les parasites consomment une part importante des nutriments, notamment le fer, le zinc, les vitamines du groupe B ou les acides aminés.

Les troubles du sommeil sont fréquents : réveils nocturnes, agitation entre 2 h et 4 h du matin (heures du foie), cauchemars ou bruxisme. Ces signes traduisent souvent un foie saturé par les déchets parasitaires et une surcharge du système nerveux.

Et si les parasites étaient derrière certains troubles chroniques ?

De nombreux troubles digestifs chroniques, qualifiés de « fonctionnels », peuvent parfois trouver leur origine dans une infestation parasitaire non diagnostiquée.
Syndrome de l’intestin irritable, colopathie, dysbiose persistante, ballonnements après repas, intolérances alimentaires récurrentes, voire fatigue chronique inexpliquée : autant de situations où un déparasitage bien conduit peut parfois apporter un vrai soulagement.

Certains naturopathes observent aussi une amélioration de troubles cutanés (acné, eczéma, psoriasis), de douleurs articulaires ou de désordres hormonaux légers après un nettoyage intestinal complet incluant un protocole antiparasitaire.
L’idée n’est pas de tout attribuer aux parasites, mais de rappeler qu’ils peuvent constituer une des pièces du puzzle dans une approche globale de rééquilibrage.

Détection et diagnostic

Avant toute démarche de déparasitage, il est essentiel de poser un diagnostic précis. Certaines personnes pensent à tort qu’elles sont infestées alors que leurs symptômes ont une autre cause. D’autres, au contraire, ignorent totalement leur parasitose.

Tests biologiques recommandés

Le test de référence reste l’analyse parasitologique des selles, réalisée sur trois prélèvements espacés. Elle permet de repérer les œufs, larves ou kystes.
Certains laboratoires spécialisés en parasitologie ou en microbiote proposent des analyses plus fines, incluant la recherche de protozoaires comme giardia, entamoeba ou blastocystis hominis.

Des tests ADN (PCR) existent aujourd’hui pour détecter de très faibles quantités de parasites. Ils offrent une meilleure sensibilité, notamment dans les cas chroniques où la charge parasitaire est faible.
Un bilan sanguin peut compléter le diagnostic, révélant parfois une éosinophilie (taux élevé de globules blancs spécifiques des parasites) ou une carence en fer persistante sans cause apparente.

Suivi naturopathique complémentaire

En naturopathie, le diagnostic ne se limite pas à la présence d’un parasite. On s’intéresse surtout au terrain : perméabilité intestinale, acidité gastrique, flore de fermentation ou de putréfaction, vitalité du foie et des émonctoires.
Un terrain acide, un foie saturé, une flore déséquilibrée ou un stress chronique favorisent leur installation. Le rôle du naturopathe est donc de restaurer l’équilibre du milieu intérieur pour éviter toute réinfestation.

Déparasitage naturel

Un déparasitage réussi repose sur trois piliers : assainir, éliminer, puis restaurer.
Le protocole s’étale souvent sur plusieurs semaines, voire plusieurs cycles, afin d’agir sur toutes les formes parasitaires : adultes, larves et œufs.

Alimentation antiparasitaire

L’alimentation constitue le socle du travail. Elle vise à affamer les parasites tout en nourrissant la flore intestinale bénéfique.
Les sucres rapides, les viennoiseries, les produits industriels et l’alcool favorisent leur développement. À l’inverse, une alimentation riche en fibres, en légumes, en épices et en plantes aromatiques crée un environnement défavorable.

Certains aliments sont particulièrement utiles :

  • les légumes amers (roquette, pissenlit, chicorée, artichaut) pour stimuler la bile ;
  • les fibres douces (psyllium, graines de lin, chia) pour faciliter l’évacuation ;
  • les condiments actifs (ail, oignon, curcuma) pour leur effet antiseptique naturel.

Un drainage hépatique doux en parallèle (radis noir, chardon-marie, romarin) soutient les fonctions d’élimination.

Dans certains cas, une mono-diète ou un jeûne court peut être envisagé pour mettre l’organisme au repos digestif et relancer les processus d’élimination. Ce type de cure doit être encadré pour éviter toute déminéralisation.

Plantes vermifuges : noix de cajou, ail, clou de girofle

Plusieurs plantes agissent efficacement contre les parasites intestinaux.
L’ail cru est l’un des plus puissants vermifuges naturels. Ses composés soufrés ont une action directe sur de nombreux vers.
Le clou de girofle, grâce à l’eugénol, agit sur les formes larvaires et les œufs. Il complète souvent les cures à base de brou de noix ou d’absinthe.
La noix de cajou, riche en zinc et acides gras, n’est pas vermifuge en soi mais elle aide à restaurer les muqueuses intestinales après le nettoyage et soutient le système immunitaire.

D’autres plantes peuvent être intégrées selon le terrain : tanaisie, thym, curcuma, brou de noix verte, ou extraits de pépins de pamplemousse.
La clé réside dans la synergie et la progression : une action trop forte dès le départ peut provoquer une « crise d’élimination » inconfortable (maux de tête, nausées, fatigue).

Protocole à suivre et précautions

Un protocole antiparasitaire naturel se déroule souvent sur 21 à 45 jours.
Il comprend :

  1. Une phase de préparation (drainage, régulation alimentaire, soutien hépatique)
  2. Une phase active (prise des plantes vermifuges)
  3. Une phase de restauration (réensemencement du microbiote, reminéralisation, apport de probiotiques et de glutamine).

Pendant la cure, il est recommandé de boire beaucoup d’eau, d’éviter les sucres, de maintenir une alimentation vivante et d’assurer un bon transit.

Sans accompagnement, certaines erreurs sont fréquentes : dosage inadapté, cure trop courte, oubli de la phase de restauration. Résultat : les symptômes reviennent, ou d’autres déséquilibres apparaissent.
Un naturopathe expérimenté saura ajuster la durée, les dosages et les associations selon la constitution et la vitalité de la personne.

FAQ

Dois-je toujours prendre un médicament ?

Pas nécessairement. Certains cas nécessitent un traitement médical, surtout en cas d’infestation importante ou de symptômes aigus. Mais dans la majorité des cas chroniques, un protocole naturel bien conduit suffit à restaurer l’équilibre sans médication chimique.

Les cures naturelles sont-elles efficaces ?

Oui, à condition d’être personnalisées et menées jusqu’au bout. La régularité, la qualité des plantes et la rigueur du protocole conditionnent les résultats. Le soutien du foie et du microbiote est indispensable pour éviter les rechutes.

Quand refaire un test ?

Il est conseillé de refaire un contrôle quatre à six semaines après la fin du protocole. Cela permet de vérifier la disparition complète des parasites et de s’assurer que le microbiote s’est bien rééquilibré.

Les animaux peuvent-ils être porteurs ?

Oui. Les animaux domestiques, surtout les chats et chiens, peuvent être porteurs asymptomatiques. Un vermifuge régulier et une bonne hygiène (lavage des mains, nettoyage des bols) sont essentiels pour éviter la recontamination.

Les parasites sont-ils dangereux ?

Certains peuvent l’être s’ils prolifèrent. Sans être une urgence médicale dans la majorité des cas, leur présence chronique épuise le corps, entretient l’inflammation intestinale et empêche la guérison de troubles digestifs persistants.

Retrouver un équilibre intestinal durable

Un déparasitage bien conduit n’est pas une simple cure : c’est une phase de régénération. En libérant le corps de ces organismes indésirables, on allège la charge toxique, on relance la vitalité digestive et on offre au microbiote la possibilité de se rééquilibrer.

Pour beaucoup de personnes souffrant de troubles digestifs chroniques — ballonnements, transit irrégulier, intolérances alimentaires, fatigue postprandiale —, explorer la piste parasitaire peut représenter un tournant.
C’est parfois une étape incontournable avant d’envisager une vraie reconstruction du système digestif.

Les consultations proposées par Laëtitia Raibon Naturopathe et Praticienne en micronutrition, permettent d’établir un protocole sur mesure, d’adapter les plantes et la micronutrition à votre terrain, et d’être accompagné pas à pas vers un équilibre intestinal durable et une énergie retrouvée.

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